argitxu
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En 2004 Argitxu se rend à un congrès à Gasteiz regroupant toutes les communautés basques de la diaspora. C'est à Gazteiz qu'elle rencontre les responsables de l'université de Reno qui l'y ont invitée pour préparer sa thèse.Elle 'y travaillera durant trois années.
Avec un poste d'assistance à l'université de Reno, elle travaille 20 heures par semaine. Elle mènera sa thèse en étudiant les euskal etxe d'Amérique dans plusieurs villes des Etats-Unis : Reno, Boise, Bakersfield, San Francisco et New York.
Argixtu nous décrit les raisons de l'immigration: rejoindre un frêre, une soeur, un parent, échappé au service militaire etc.., il était plus facile, à cette époque, a un basque de haute soule de se rendre aux Etats Unies qu'à Bordeaux par exemple.
Elle nous raconte aussi l'histoire de « Pete » Jean-Pierre Aguerreberry, parti d'Abense de Haut, pour chercher fortune dans la vallée de la mort ou il trouva de l'or. Sa mine s'appelle toujours « Aguerreberry point »
Jean Michel Bedexagar nous décrit la tristesse de deux jeunes de Monté Video, parfaitement basquophone, ayant retrouvé la maison natale de leur aieul immigrant « Zabalia » fermée (sic) et achetée par des anglais. Autre réalité.
Si l'appartenance basque est revendiquée avec fierté par les hommes et les femmes composant la diaspora basque des Etats-Unis, le conflit politique qui déchire le Pays Basque demeure un sujet tabou.
De nos jours, les euskal etxe ont pour rôle de transmettre la culture et l'identité basques.Ils se sentent Américains, bien sûr, mais ils ont aussi le sentiment d'appartenir au peuple basque, meme si aujourd'hui la langue n'est plus aussi pratiquée chez les plus jeunes.